A ceci près qu'on est à l'écran, il s'agit ici de publication. Pas un pêle-mêle de contributions de lecteurs plus ou moins inspirés, comme il s'en trouve un peu trop souvent sur les sites littéraires et les galeries.

Une sélection donc, arbitraire et injuste, qui saura vous étonner et vous régaler, je l'espère...

Les textes seront forcément brefs, de forme variable, accompagnés de visuels créés pour l'occasion. Pas de l'illustration décorative, plutôt une rencontre entre une langue et un œil. L'esprit Berluette, quoi...

Il va de soi que toutes ces œuvres sont la propriété de leurs auteurs, et qu'il est interdit de les reproduire sans leur consentement. Leurs coordonnées directes figurent en fin de texte, ainsi qu'un accès au livre d'or de Berluette pour dire vos impressions.

Bonne lecture...

Promenez votre souris sur la vignette pour trouver le passage !

Reprise sans lâcher • Collages et montage poétique d'André Bernard   [24 p]

(...) Oui, j'ai cherché la femme errante dans la zone de quiétude réservée aux oiseaux et, longtemps, j'ai dormi sans paupières (...)

(...)

(...) et je suivais fasciné / le gouffre était le même /et la main amie doucement / timide présence veille dans l'ombre (...)

La caravane passe + Affectée/désaffectée • Gravures et photographies d'Amandin Lapin   [14 p]

[Deux narrations visuelles s'imbriquent sans un mot...]

Papiers de fortune

(...) Je cours je cours je cours je cours vous ne m'attraperez pas vous ne m'arrêterez pas vous n'aurez aucun souvenir, aucune trace, sauf une odeur animale imprécise. Et glacée. (...)

Attention ! Internet Explorer ou Netscape 6 préférable pour visionner correctement cette présentation ! (Dommage, je sais...)

Au commencement le monde...

Au commencement le monde n'était autour d'eux qu'un décor de papier plié, un jeu de lumières plus ou moins denses, plus ou moins sombres, une scène que des Doigts immenses étiraient de tous côtés pour qu'ils puissent s'y retourner, bouger, croire apercevoir l'horizon (...)

J'aime pas les chaises

(...) Tout le monde s'y mettra. Il y aura mon copain Lionel. Lionel prendra un mouchoir et ôtera les trois couches de rouge à lèvres de la maîtresse. Du coup, elle sera beaucoup plus jolie, avec juste deux petites larmes sur les joues, comme des perles transparentes. (...)