Westclox infernal numérique
Après son cri la chambre est vide
Quand j'émerge les yeux de farine
Les cheveux gris des crochets
L'encre des essais coule de mon sexe.

Pour comprendre la cuvette de la nuit
J'en découpe des parcelles
Je les colle sur mon front
J'ai la cervelle qui dégringole
La mue circonvolutoire
Du sable sanglant au nombril lunaire
Je suis négresse froide pour de bon
Exclue primitive quand l'heure étouffe
Dans l'escalier des tableaux.

L'outrage de la papesse minuscule
Continue d'engluer mes nuits
Avec les verres rouges qui bougent le placenta acide
Parmi les fils sans couleur
Mystère d'urine la sonnerie tyrannique.

© ErnestoTimor

La première seconde
Rédigé sur une boîte de céréales.

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