José Luis Fariñas nous prend pour
des pieds tendres,
des gringos, de pauvres terriens que nous sommes.
Par exemple, il veut nous faire avaler qu'il est cubain,
quand tout crie qu'il descend en droite ligne de Jérôme
Bosch.
Il veut aussi nous faire croire qu'il n'a pas 30 ans,
tandis que son trait témoigne d'une maîtrise technique
époustouflante.
Ou il se fait passer pour un type d'une gentillesse rare,
malgré les cauchemars flamboyants qu'il jette sur le papier.
Berluette a le plaisir d'accueillir ce grand rêveur,
injustement méconnu de ce côté-ci du globe,
dans cette galerie forcément trop petite pour lui.
Buena vista...